De tous mes carnets de voyage « en papier », en voici un que j’aime particulièrement, photographié page par page, celui d’un voyage en ferry d’île en île, Cyclades, Milos, en avion d’Athènes, puis Kimolos toute proche en bateau, et Folégandros en ferry, et enfin Paros, après un long détour comme Ulysse, mais en ferry, pour atteindre la Crète via Sifnos et Santorin, simples escales.
carnet de voyage, Cyclades, îles de l’aurore aux doigts de roses.
Athènes, nous prenons un petit avion Olympic à hélices pour Milos …
MILOS, une île volcanique comme Santorin, lovée autour de son ancien cratère, polychrome, avec ses falaises safran, soufre jaune citron, roses, latérite rouge, blanches et crayeuses, vert olive, ses plages de galets de mêmes couleurs dont un noir volcanique, ses plages nuancées de noir, de gris, de sables ocrés, sombres ou jaunes, oranges et verts…
Arrivée dans la « capitale » de Milos, taxi collectif improvisé avec un jeune couple d’Italiens.Apollonia ou Pollonia, plage de roches volcanique près de notre hôtel-résidence, Captain Gavros.Juste derrière notre lieu de résidence à Pollonia, entre jardin déserté et roches.Petite taverne en bord de mer, on déguste aubergines avec ouzo, boulettes de viande.Bateaux au crépuscule, si l’aurore est rose, le crépuscule est oranger, les couleurs se saturent peu à peu jusqu’au prune intense.Le bateau accoste à Psathi, Kimolos, petit port en dessous de Chorio.iCollage de photos, aquarelles et fleurs de bougainvilliers en abondance dans toutes les Cyclades : ici Milos et Paros.Au coeur de l’ïle, enseignes peintes à la main, comme de petits tableaux réalistes ou poétiques, humoristiques aussi.Le site où a été découverte la fameuse Vénus de Milo, de Milos, donc. Beaucoup de duplicata ici de cette Vénus, emblématique!La révélation de ce village de pêcheurs multicolore et ses garages aménagés au bord de la mer EgéeMontage, posture improbable !
Plage de Paléochori très belle, géologique, avec ses falaises colorées et rochers en surplomb d’une mer bleu intense.
FOLEGANDROS en ferry à l’aube…
L’île nous apparaît du ferry, enveloppée d’un voile de lin blanc, allongée comme une déesse antique ou un petit dragon dans la mer, car ces Cyclades, roches dans la mer Egée, minérales, caillouteuses, ocres, parme ou grises selon la lumière évoquent de grands animaux marins.
l’île de Folégandros, aquarelleA pied, en ferry Milos-Folegandros, en vespa sur l’unique route qui traverse l’île.Petit port de Karavostatis, poésie de filets, un jardin insolite, une cabane bleue.« Alisideri studios, » une ferme aménagée, celle du grand père de notre hôtesse à kavarostatis, deux terrasses, avec vus sur la mer et sur le bush de thym parfumé à l’arrière.Devant la porte au rideau de dentelle, la chatte gonflée de ses petits; on la nourrit de croquettes achetées au village, dans le mini-market.
CHORA: une découverte, ville blanche et bleue, certaines construite dans la falaise abrupte, maisons cycladiques anciennes avec balcons et escaliers de toutes les couleurs, violet, bleu, vert, jaune.
village cale, sans voitures, cubes blancs, beaucoup de chats bien nourris, petits fauves doux repus, qui nous accompagnent partout.
Un déluge de fleurs, arbustes, basilics dans un désert de pierres environnant et de buissons secs ! oasis…
En bus, on traverse un désert de cailloux aride, pour découvrir le village Chora, « plus beau que Santorin » d’après les guides.Kafeneio et Estatoria, dont un petit crétois, avec une bibliothèque, sur la place centrale du village.Village rural aux maisons hélas achetées par des français, tout au bout du monde et au bout de l’île dans la montagne. Des paysans circulent sur leur âne.
A Et puis nous quittons cette toute petite île unique, long périple sur la mer en ferry, 9h de « croisière »au milieu des grecs, pour retrouver nos amis Françoise et Jean-Paul à Paros.
PAROS que nous connaissons déjà, je retiendrai ici une petite rando sur le chemin byzanthin pavé, traversant l’île de Lefkis à Prodromos .
On traverse sur le sentier byzantin, trois villages blancs, fleuris et pentus, Prodromos, Marmora et Marpissa.
Un bateau « antique » aux couleurs pastels délavées, sur câles, avec sa sirène peinte, et un oeil à la proue , un emblème qui évoque le périple d’Ulysse et la fin de notre voyage cycladique, tournant sur la mer comme l’oeil du cyclope , étymologiquement parlant ?