Corfou ville
Voyage du 15 au 22 juin 2016, arrivée à l’aéroport de Corfou-ville, Kerkyra en dialecte ionique !
Corfou est en effet la fille du fleuve Asopos dont Poseïdon tomba amoureux. Il l’amena sur l’île à laquelle il donna son nom, c’est aussi l’ île des Phéaciens dans l’antiquité grecque .
On descend à l’hôtel Jason à Ipsos, et on commence notre périple par « l’escalade » en voiture, du mont Pantokrator à 1000 m d’altitude. On finit à pied ! Vue sur une île à la végétation très dense, méditerranéenne, très boisée, très montagneuse, très sinueuse avec en face, en bas, la ligne bleutée des côtes découpées d’îlots de l’Albanie .
J’aime beaucoup la fresque au-dessus de la porte avec l’inscription grecque Metamorphosis…
Le soir après un repas grec délicieux dans la taberna Miltos à Ipsos, poissons grillés et le plat corfiote par excellence la Patsitsada, viande de boeuf et sauce tomate à la cannelle avec spaghettis !
Plage, soleil couchant, un totem !
Destination Amsterdam ?
Découverte de Corfou-ville, une merveille vénitienne, avec des souks comme à Héraklion, des façades ocrées, des chats, un marché qui déborde de fruits mûrs et colorés, cerises, abricots ! Un petit café dans le marché qui propose de nous griller les poissons achetés sur l’étal en face , des musiciens de rue, des guirlandes colorées de linge dans les ruelles ! on approche des 36 ° …
Diaporama.
Et les fameux chats roux grec.
Et découverte du marché de Corfou, une débauche de poissons, de légumes, de fruits, profusion étant le mot d’ordre de l’île !
Et une petite école maternelle, Les Petites Hirondelles…
Corfou, une île ionienne, méditerranéenne, grecque et italienne, son linge aux fenêtres, entre les maisons…
Nous rejoignons notre deuxième spot : Village de Pélékas, au nom homérique !
Notre chambre d’hôtel chez Thomas, un jeune italien et sa copine, avec vue sur la mer, en bas, un peu plus à l’ouest de l’île cette fois .
Restaurant Chez Adonis, avec BBQ ! la cuisine, un régal …
Le beau village de Pélékas : on déambule dans les ruelles, quasi – cycladiques au sol, avec des chats pelés, des maisons vénitiennes ocrées, jaunes, rouges, orangé… beaucoup de fleurs, de treilles.
Je craque pour la façade rouge sanguine de cette maison dans sa ruelle blanche et je l’aquarelle !
On monte à pied en soirée à la fraîche, pour découvrir le site dit Le trône du roi, du kaiser qui y a fait construire un petit observatoire, devenu aujourd’hui un hôtel… à touristes !
Un lieu apaisant et magique cependant .
Une vue imprenable
Troisième et dernier spot : tout au sud de l’île : MARATHIAS, παραλια, la plage !
Après une traversée de la montagne très belle, plus douce au niveau du paysage avec des cultures : jardins potagers et petits champs, vignes au milieu des oliviers, un peu de maïs, des haricots geants, les γιγάντες … Beaucoup de fleurs qui débordent des fermettes ocrées, des tracteurs, deux belles chèvres, un berger et ses moutons.
Marathias, bord de mer, une hôtesse charmante et volubile , Maria, qui parle en italien, en grec pour me faire plaisir, en anglais… Petit repas improvisé, belle plage, baignade douce; le vent se lève, il fait lourd, le temps vire au gris…
Notre hôtesse cuisine les légumes fraîchement cueillis de son kypos, son beau jardin potager en contrebas, tomates, aubergines, poivrons, courgettes et belles salades.
Arrêt sur image : le beau village défraîchi, comme endormi et désert de PERIVOLI. ruelles aux maisons anciennes, certaines vénitiennes, pleines de charme, plutôt blanches ici. Des enseignes blanches et couvercle noir d’un cercueil devant la chapelle où on célèbre un mort… Grand calme dans ce lieu, même si les hommes battent les cartes dans un petit kaféneio au pied de l’église orthodoxe, sous la cloche aux accents funèbres ! Quelque chose de figé ici, certains villages de Corfou condamnés à disparaître avec leurs habitants tandis que les plages se bétonnent d’hôtels hideux pour le tourisme de masse !
Périvoli
crayons aquarelles
FIN du voyage.
Et sur le blog de Denis Montebello un compagnon de voyage à Corfou, ce lien:
http://cotojest.over-blog.com/2017/09/la-sykopita-de-corfou.html