Carnet de voyage dans les Cyclades, Tinos Avril 2011.

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Voyage à Tinos, Mykonos, Paros.

ΡΑΦΙΝΑ, il pleut des cordes depuis l’aéroport d’Athènes. Un taxi pour Rafina, ne pas confondre avec une banlieue d’Athènes : Affina !

On aurait besoin de doudounes, de bottes, de gros pulls… même en empilant le contenu de nos valises… Nous, c’est Danielle, Eric, Alain et moi ! Mais de grands bars accueillants, on se chauffe aux becs de gaz.

Embarquement pour l’île de ΤΗΝΟΣ ! À l’aube ! ciel couvert, pluie ! Car-Ferry, 3h20 de traversée, même durée que Paris-Athènes en avion …

Je comprends alors pourquoi nous avons traversé cette masse nuageuse épaisse au-dessus d’Athènes. Comme les dieux de l’Olympe ?

Débarquement à Tinos : malgré le temps, de belles éclaircies bleues, des trouées dans le vent.

On s’achète sitôt arrivés, des blousons, des chaussures fermées, brrrrr !

Le choc : dans l’arrière- pays montagneux, beau site de ruelles, dédale dans la cité blanche à flanc de montagne, du monastère de religieuses : Kechrovouni au NE.

Monastère féminin de Kechrovouni.

Juste avant,  montée au sommet de la petite ville de Tinos, chemin de croix de la douleur orthodoxe, jusqu’à l’église Panaghia Evangèlistria.
Nous n’avons pas monté les 800 mètres sur les genoux, comme les pénitents…mais
sur les rotules !
De chaque côté de la rue, des « souks » grecs de bondieuseries orthodoxes, j’achète des
encens mystiques à une vieille femme qui me laisse photographier son stand.
Encens multicolore du Liban, de Smyrne…J’achète aussi un brûle parfums avec du charbon.
Dans un autre style, descente au supermarché « micro » pour acheter des yaourts de brebis à déguster dans la chambre d’hôtel.

Les fameux encens multicolores de Tinos !

Chambre d’hôtel ! accueil magnifique de l’hôtelier venu nous chercher en minibus à l’arrière du bateau ; hôtel Δελφίνι, des « frères » ou des « dauphins, un rappel de ceux de Délos ? ( île que nous ne pourrons pas aborder hélas, à cause de la tempête !)
Deux balcons face au port, bateaux et filets de pêche jaune safran.
L’ouzo coule à flots dans les « ouzèri », dans nos chambres aussi , au frais dans les mini-frigos .

Un balcon sur le port !

Anecdote succulente : une dent cassée sur les dragées de Danielle, aïe !
Je feuillette mon bouquin de conversation grecque pour demander un dentiste à l’hôtel « φράω το δοντι μου », I’ve broken a piece of my touth …(rigolades !)
Voilà que le beau-père de notre hôte vient nous chercher Danielle et moi, dans une caisse pourrie, et là …le cabinet de curiosités ou de Frankenstein, années 20, s’ouvre, matériel dantesque, poussière, banquette de Panhard !
Magnifique travail ! me voilà plombée, hand made !

Pendant ce temps… Alain va se faire couper les cheveux, accompagné d’Eric et de sa caméra, dans la minuscule échoppe d’un très vieux barbier, « 87 ans  » dit Danielle. Deux oiseaux dans les cages suspendues, un vieux blaireau à 3 poils ! Il ne peut plus lever les bras à cause de l’arthrose ; émotion ! on fait des photos et il nous offre à chacun une lichette d’eau de Cologne de l’époque des colonels ! ευχαριστο !

DIAPORAMA

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On the road vers Pyrgos, arrêt Panormos, au bout du monde : chez Markos, nappes à carreaux bleus et blancs… juste après la photo de sirène…on choisit quatre calamars grillés, piquette ! que du bonheur !


On repart, main sur le cœur, gentillesse des grecs de Tinos, douceur de vivre, sens de l’hospitalité homérique, ce n’est pas un mythe ! on en oublie le temps qu’il fait…jusqu’à Mykonos !

Embarquement en Ferry pour Mykonos . Fin de cette première étape-escale.

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