Carnet de voyage « papier », photographié page par page avec des inserts / texte.
Etape 1 : Héraklion
Jeudi 28 mai, arrivée à l’aéroport Kazantzakis d’Héraklion. Nuit à l’hôtel.
Vendredi 29 mai : premières impressions, retrouvailles !
Quel bonheur de refaire cette boucle dans le ciel d’Héraklion, au-dessus de la mer déjà si bleue!
Retrouver ses marques, le petit hôtel REA derrière le port, avec son balcon, retourner manger le soir au ξιγα ξιγα , en nocturne, ville très animée, toujours le même enchantement…On va chercher la Suzuki blanche à l’aéroport et on part sur les routes de Crète dès le lendemain matin. Même conception de voyage que pour la Crète orientale , l’année dernière à peu près à la même époque .
4 spots donc, Heraklion, Matalà, Réthymno,Chora Sfakion.
Nous nous arrêtons à Mirès, près de Gortyre* et de Phaistos* ; Grande rue centrale où se trouve le marché du samedi ; petite brasserie sur la rue. En face, une plaque SYRISA, bureau du parti de Tsipras.
On inaugure le séjour par une χωριάτικη σαλάτα, salade grecque dite « campagnarde », εντάξι !
Sur la route de Matalà, on fait un petit crochet par le village de Sivas, cafés, maisons fleuries, cours de cuisine crétoise annoncés en français pour le coût de 22 euros.
Au café on boit nos premiers cafés « Elléniko métrio », à l’ombre. On nous offre des gâteaux très moelleux. Des chats tout autour, chez Sofia et Sotiris.
Sur la route à nouveau, un site romain, celui de Kommos*, ancien port de Phaistos*, les pieds dans l’eau.
Tous ces sites sont présents sur un autre de mes carnets de voyage, en parallèle à celui-ci et sur ce lien ( second parcours archéo)
*voyage archéologique en Crète, sur ce même blog
Et ailleurs sur ce blog, un premier parcours archéologique, complémentaire donc de celui-ci ( Gortyne, Phaistos, Knossos etc…) sur ce lien :
premier parcours archéo en Crète orientale
MATALA, 30 mai.
Rando dans les gorges d’Agio Farago ( Farangi agio), le 30 mai.
Ballade avec bâtons et chaussures de marche, dans le lit d’un filet d’eau bleu turquoise. Des lauriers roses partout entre les pierres et les roches. Une falaise ocre jaune en surplomb, habitée par des corneilles. Homérique !
Arrivée sur une crique inaccessible aux voitures, comme très souvent sur le rivage de la mer de Lybie ! En face, l’Egypte … Vent chaud du désert qui assèche, sable brûlant…
Descente sur une piste défoncée avec la Suzuki. Village perdu au bout du monde Kali Liménès, ou « les beaux ports » en grec. Vieux port d’Héraklion jadis.
Arrêt à midi à la seule auberge du village, Παλιό Λιμάνι, (Ancien port en grec). On nous offre le δάκος , (pain d’orge crétois recouvert de purée de tomates fraîches et de fromage frais de brebis légèrement salé).
Au dessert, des gâteaux moelleux encore, au chocolat qui fondent dans la bouche avec le raki.
En face, en off – shore, des citernes d’essence et de grands pétroliers.
Sur la route, arrêt à Kalamàki (voir carte), j’aime ce nom, ses sonorités grecques, et le très positif « Καλά » !
Terrasse fraîche avec canapés sur la mer, bleue, immense, πολύ καλά ! Au large, une île rocheuse teintée de bleu, elle aussi.
Devant nous, des parasols en roseaux et chaises longues, free !
Immense plage et petit bourg fréquenté par des grecs essentiellement.
Je m’entraîne de plus en plus dans la langue grecque : Τι σας ώφειλω ; Combien je vous dois ? Ou «ο λογαριασμός παρακαλώ » l’addition !
Retour à Matalà vers 19h. Le ciel commence à se teinter de mauve-rose, phénomène courant sur la mer de Lybie, décrit dans le roman de Kazantzakis qui m’accompagne tout au long du voyage, Alexis Zorba…

Ballade dans le « souk » qui déborde de dentelles et de broderies tissées plus haut dans la montagne à Zaros, visité l’année dernière. J’achète un beau carré de lin écru avec des olives brodées chez une mémé crétoise « typique » tout de noir vêtue.
On finit en beauté en dégustant un petit ouzo sur la terrasse au cœur de Matalà. A nos pieds les peintures pop des hippies d’antan ; des enfants tournent autour de nous avec vélos et trottinettes, comme Lou et Marius.
Une fois le bus de touristes parti, Matalà est à nous…
Rentrés à l’hôtel, petit bain dans la piscine déserte avec des Mythos, bières du cru, « mythiques « ?
Départ de Matalà le 31 mai, dimanche, pour notre troisième spot, Réthymnon.
Après la visite du site minoén d‘Agia Triada*, non loin de Phaistos*, arrêt à Spili. Le guide du routard indique une taverne réputée pour sa cuisine crétoise des montagnes. On la cherche, on la trouve ! « Chez Yannis »… Escargots au vinaigre et gros sel, romarin, spécialité déjà dégustée à Palékastro, à l’Est.
Des tomates farcies au riz et aux herbes, aneth, persil et menthe, la trilogie fameuse ! Je pense qu’il y a aussi des feuilles de vigne.
Grande terrasse ombreuse toute simple. A l’entrée, des herbes aromatiques, le grill dehors, très sympa .
ARRIVEE A RETHYMNO, 31 mai.
On y passera trois nuits jusqu’au 2 juin. Tout est fermé, sans doute le lundi de Pentecôte, long WE férié.
ON arrive à l’hôtel, un véritable studio près du port vénitien, avec cuisine équipée et terrasse.
On visite la citadelle de Fortezza, ballade le long de la mer. 1er juin.
Un aperçu de la vieille ville, très belle avec ses maisons vénitiennes fleuries, ses fontaines. On part à Panormos, petit port avec touristes bien pâles au milieu des crétois. On les appelle « les blancs », nous on est déjà bien bronzés…
On découvre dans la campagne un tout petit site, la basilique de Panormos, Agia Sophia, V° siècle après JC. On passe sous le grillage, pas un chat. Des chardons nous piquent les pieds…
Soirée dans les ruelles en nocturne, à Réthymno. Un air de souk ici encore, débordant de tout, cuirs, sandales; tableaux, vélos, dentelles…C’est magique de photographier les boutiques la nuit. Ville jeune, étudiante, très vivante.
Le lendemain, je visite le musée archéologique, en bas de la citadelle, petit musée très beau, du paléolithique à la période romaine.
Mardi 2 juin.
Nous mangeons souvent sur notre terrasse au studio. A midi nous découvrons la « Taberna » Chez Stella’s kitchen, dans une ruelle de Réthymnon. La patronne, Stella, comme le nom d’une héroïne de Cacoyannis, jouée par Mélina Mercouri, haute en couleurs, gouailleuse au coeur d’or…
Elle nous emmène aux cuisines pour choisir nos plats, en soulevant les couvercles des marmites, formule à 6,50 euros, pour une grande assiette avec ingrédients au choix.
Pour vous allécher, haricots verts frais avec de grosses graines, cuisinés à la tomate, comme souvent en Grèce, courgettes craquantes toutes petites, cuisinées elles, aux herbes, dolmadès maison…
L’après-midi nous allons visiter le site archéologique d‘Arméni*… hélas fermé une fois arrivés, à 15h ! tant pis …
Du coup nous irons nous baigner sur la plage de Réthymnon. Mer assez houleuse.
Sur la route
Dans la montagne, on s’arrête au lac de Koùrnas, bondé de touristes, de pédalos, de magasins de souvenirs…à Καλληκρατής , minuscule village dans la montagne, on s’est sauvés pour faire halte ici, silence ! μονοί στη γή, » seuls au monde » comme dans la chanson grecque que j’ai apprise avec Sofia . Contraste.
On s’arrête dans une Taberna, « Ταβέρνα του Στέλιου » pour déguster du chevreau rôti avec des frites. Ici on ne parle que grec, le patron et sa femme nous montrent ce que nous mangeons…une chèvre, » η Κατσίκα » et son petit, s’ébattent dans le petit champ en face, sans commentaire.
On parle un peu politique dans mon grec rudimentaire, la crise économique en Grèce…en France aussi.
Nous entrons alors dans une région, cadre du roman crétois que j’ai emporté avec moi, avec Zorba…Voici une page que j’ai recopiée sur mon cahier de voyage…
« Un costume dans la terre » de Ioanna Karystiani, seuil, 2000.
(page 93) » Il visiterait donc en voiture Fournès et sa forêt d’orangers, Karànos et sa forêt de cerisiers, Kissamos et sa forêt de vignes, Kàndaros et sa forêt de chataigniers, Paliochora et sa forêt d’oliviers, avant de rejoindre vers le soir Sfakia, sa forêt de montagnes et de plages (…) (page 42) « Encerclée de masses rocheuses, une surface plane de 7 kms carrés, champs jaunes moissonnés, rouges labourés, noirs fumés, et aux angles, les hameaux, tous pareils, ou tous différents, il jugerait plus tard. Et en voiture, pour une série de plateaux et de montées abruptes sur fond de montagnes telles des jupes grises plissées qui tombaient jusqu’au sol … »
Il s’agit du Plateau d’ Omolos, que nous traverserons plus tard sous la pluie et dans la brume.
Arrivée à Sfakia, ou Chora Sfakion.
Nous voilà dans ce bourg, chef lieu du département de SFAKIA, région où se déroule l’action de mon roman crétois. Et l’effet de réel est assuré, nous avons traversé la montagne, ses gorges, paysages sauvages, parfois inquiétants, arides et grandioses ; ils furent le théâtre de sanglantes Vendettas, il n’y a pas si longtemps…
Au milieu des rocs gris, des bouquets de lauriers roses épars, des chèvres, des brebis sur la route même, par paquets, comme en conciliabule, ou en duos, mère et petit sautillant autour d’elle. Un panneau routier les signale, les annonce.
Sources, baignade dans une mer bleu saphir… L’eau ici est plus transparente qu’ailleurs en Grèce, avec des reflets vert d’eau. Un souvenir de l’Océan Indien de mon enfance à Madagascar, et plus près dans le temps, de notre voyage sur la côte ouest d’Australie.
La mer …le soir soupirait, couleur de rose, de vin, d’aubergine, de saphir » Alexis Zorba .
Comme les routes sont très difficiles, tortueuses et caillouteuses, et la plupart des villages inaccessibles par la route, des petits ferries les desservent en permanence.
On assiste vers 18h30 au débarquement de pas moins de cinq cents touristes, longue file colorée de randonneurs venus par ce moyen, des gorges de Samaria, proches. Tous les âges, toutes les nationalités.
Notre hôtel, le Lybien, Libykon .
Repas sur la mer, calamars et gavros (anchois grecs), frais et frits. Le patron parle très bien le français, toutes les langues d’ailleurs. Beaucoup d’humour.
Les serveurs du Libycon nous apprennent que chacun d’eux se spécialise au moins dans 3 langues. Yannis, le français, l’anglais, un autre, le russe, le néerlandais et l’allemand.
Grèce cosmopolite et polyglotte, grecs qui s’exilent et reviennent. Ils sont « du monde entier » dirait Cendrars.
Coucher de soleil, montagnes enveloppées de ciel rose à l’horizon. La mer vire au turquoise métallique à nos pieds
jeudi 4 juin . Dès le matin, ballade, rando àpied vers 9h45, μετά ποδία, à pied, pour Loutro. Il fait déjà très chaud, κανεί ζέστη !
On longe d’abord la route avant de bifurquer sur un sentier abrupt, caillouteux, à flanc de montagne avec des à-pics impressionnants sur la mer de Lybie, là-bas, en bas !
Très beau mais rude ! Un chien brun aux yeux de miel nous sert de guide silencieux.
Nous arrivons à la plage des « Eaux Douces », en grec « eaux sucrées » , Γλύχα Νέρα, qui doit son nom et sa transparence aux sources de montagnes qui se jettent dans la mer à cet endroit.
On boit deux cafés ελλένικο, qui ont la douceur des cafés turcs, dans une gargote au bout de la plage. Des bateaux accostent à une minuscule jetée en bois.
On arrive enfin à Loutro, village blanc, touristique, oasis de fraîcheur, inaccessible en voiture. Un ménate ou un perroquet sorti de sa gage siffle les jolies filles qui passent et leur dit « Hello! » et « Miaou« … On prend le ferry pour revenir à Chora Sfakion.

L’aprés-midi, en voiture cette fois, pour la citadelle vénitienne de Fragokastello.
Transats sur la plage et cafés frappés pour ne pas déroger…nos cafés s’envolent au vent violent en bourrasque qui les explosent en vol avant même que nous les ayons bus …dans la taverne, un papy et sa petite fille trient des feuilles de vignes pour les dolmadakes (petites dolmadès) . Il s’agit en fait de feuilles de treilles, et elles sont délicieuse en Crète, faites maison, servies chaudes ! ντολμαδάκια, dolmadakia sur le menu!
Anecdotes gourmandes : On mangera à Pollinissos , rempli d’allemands, des betteraves en salade, πατζάρια, patzaria, un délice, naturellement rouges et sucrées ! Au dessert on nous offre des poires fraîches à la cannelle, une variante sympathique des oranges à la cannelle !
Le sucre roux se dit η ζάχαρη καστάνη, sucre à la couleur de châtaigne ( épithète homérique ?) , sucre » châtain.
Samedi 6 juin, ΣΑΜΑΡΊΑΣ, Samaria !
nous quittons définitivement Chora Sfakion à 8h pour embarquer à nouveau sur le ferry avec la Suzuki, pour Sougia.
Escale à Agia Roumèli, tout près du site archéo de Tarra. Nous profitons des cinq heures d’ escale pour remonter, puis redescendre les 8km à pied dans les gorges jusqu’aux Portes de Fer, les Sidéroportès. Bâtons et chaussures !
Nous marchons le long d’un torrent vert – d’eau, limpide, abondance de végétation dont les lauriers roses, toujours. Quelques chaos dans le torrent, des pierres douces et blanches.
Au retour, on cherche le site de Tarra, introuvable avec le temple d’Apollon. Nous découvrons ensuite qu’il est à flanc de montagne, au-dessus de la plage de Roumèli, à côté d’une citadelle.
Petite brise dans les gorges, chaleur intense, cuisante en bas. On BRÛLE ! On plonge régulièrement nos casquettes dans l’eau glacée du torrent, l’eau fraîche coule dans le cou…
On attend le bateau pour Sougia, baignade dans la mer de Lybie, rafraîchissante, vu sa température toujours relativement basse…Un regret, ne pas avoir ne serait-ce qu’entr’aperçu, les chèvres Kri-Kri aux longues cornes recourbées dans les gorges! mais aigles et gypaètes ont volé au-dessus de nous ! La Beauté sauvage et grandiose de la Crète se concentre ici, à Samaria .
Arrivée à Sougia en début de soirée, après une traverséee superbe; montagnes tombant abruptement dans la mer, criques, petites chapelles blanches.
Nous montons dans la montagne en direction de l’entrée des gorges d’Irini, nuit à l’hôtel de Porofarago, ( farago, la gorge, le gouffre, en grec), un peu glauque malgré l’accueil skafiote de la « Yaya », la grand-mère, la mère et la petite-fille. La chambre est biscornue et très humide. Il pleut à verse et sans discontinuer depuis la veille, et on se réveille dans une brume dense, nos affaires mouillées n’ont pas séché pendant la nuit…On décide de repartir et d’improviser notre prochain spot .
C’est alors que l’on traverse le fameux plateau d‘Omolos, sous la pluie mais magnifique ! on y reviendra à l’occasion d’un autre voyage en Crète.
Sue les traces de Zorba le Grec
« Dance ? Dance ! »
9 juin, midi . nous nous rendons à Stavros sur la presqu’île d’Akrotiri, (non loin de Chania) que je désire connaître, sur les traces de ce héros si bien incarné par Anthony Quinn, dans le film de Cacoyannis.
Nous déjeunons donc à la taverne Zorbas, tout en haut d’Akrotiri, en face de la plage où fut tournée la scène de la mine.
Zorba se vend comme il peut ici, tableau avec affiche du film, photos, enseigne, menus…Même une bière » Zorba’s beer »; Vrai ou faux ?
La transcription en grec du nom de l’acteur américain qui incarne Zorba, m’amuse beaucoup: Αντόνι Κουίν...je suis imprégnée du roman de Kazantzakis et de ses belles descriptions, hantée par le film de Cacoyannis et la musique de Theodorakis … Il ne me reste plus qu’à me rendre, mon livre sous le bas, à Paléochora sur la mer de Lybie à l’Ouest, en abordant à Sougia, lieux du roman cette fois, lors d’un prochain voyage…
La cuisine crétoise.

Cette cuisine dégustée en Crète, découverte et redécouverte au cours de tous ces voyages, le sixième prévu pour Octobre 2019, en voici les plats et certaines recettes, et ce livre de référence, offert après coup par mon père à Chambéry et édité en 2004.
Son intérêt réside aussi dans le fait qu’il adapte les recettes crétoises aux ingrédients que nous avons en France.
Il existe maintenant en poche pocket.
Les aliments fondamentaux, garants de de ce « régime » sont :
les plantes sauvages, bouillies ou séchées depuis l’Antiquité, l’ail sauvage, l’amarante, l’arbousier; l’armoise ou herbe de la Saint-Jean, l’artichaut sauvage ou cardon, l’asperge sauvage, la betterave maritime, la bourrache et tant d’autres, jusqu’à la lettre Z, qui permettent de fourrer les fameuses pita, ou de préparer les Chorta, bouillies, et servies tièdes avec de l’huile d’olive et du citron, en « mezzé ».
Noter la trilogie crétoise menthe fraîche, persil et aneth, pour l’assaisonnement des farcis crétois, les Γέμιστα, « Gémista« .
Le pain crétois, , pain coupé de maïs ou Dakos, pain d’orge.
Recette : 12 tranches de pain d’orge, 4 tomates, 200g de féta, 4 cuillers à soupe d’huile d’olive, , 2cuillers à soupe d’origan, (olives noires facultatives .)
L’idée est de déposer sur les tranches de pain la préparation de pupe de tomates, huile d’olive et origan, puis d’émietter sur le dessus le fromage ( féta ou autre fromage grec à raper)
Les fruits frais de saison, dont le raisin vert ou rouge, le miel, le poisson et la viande grillés, les escargots, l’huile d’olive et le vin du pays dont le Resina.
Au menu de nos tavernes, et estatoria :
Spanakopita aux épinards ( feuilleté) , dolmades, yemista farcis crétois au riz ( tomates, aubergine, poivrons) , gavros ou calamars grillés ou frits, calamars farcis à la tomate et féta, lapin à la crétoise, ragoût de chevreau ou d’agneau, coq au vin, tripes de Pâques cuites à la broche κοκορέτσι, skordalia, purée de pommes de terre à l’ail et huile d’olive froide, Moussaka, soupe de chèvre, escargots au vinaigre et romarin, oranges à la cannelle , figues ou bergamotes confites etc…
Bon appétit ! καλή ορεξή, kaki orexi.